À propos du lieu de tournage
La cour Henri IV
Cette cour intérieure, délimitée par les galeries latérales du XVIIe siècle, est la partie la plus ancienne du bâtiment actuel.
Elle est ornée par un portail en pierre signé en 1546 par Nicolas Bachelier (1500-1557), un des plus illustres maîtres de la Renaissance toulousaine.
Au-dessus, un monument à la gloire d’Henri IV a été aménagé en 1607. La statue en marbre polychrome présente le roi en armure, coiffé d’une couronne de laurier.
Au sol, une plaque rappelle l’exécution en 1632 du duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc, pour crime de lèse-majesté.
Le Grand Escalier
Cet escalier, bâti en 1886, est décoré au début du XXe siècle par le grand peintre d’histoire toulousain, Jean-Paul Laurens (1838-1921), assisté de ses fils.
Un buste de Jean-Jaurès, signé Paul Ducuing (1868-1949), marque le départ de l’escalier.
Sous la protection de Clémence Isaure, muse de la poésie et des arts toulousains, trônant au plafond, le visiteur plonge dans un Moyen Âge fabuleux en découvrant, en bas de l’escalier, « le Tournoi au XIVe siècle » ou « Raymond VI » et, à mi-étage, « La Fête des Jeux Floraux ». « La Musique » et « la Poésie », accompagnées de scènes bucoliques, ornent le palier supérieur.
À la fin du XIXe siècle débute une grande campagne de restauration et d’achèvement du Capitole. C’est à cette époque, que sont réalisés les décors qui ornent les salons d’apparat par de grands artistes toulousains :
La salle Gervais
Ornée de peintures de Paul Gervais (1859-1944), cette salle a pour thème l’amour, source heureuse de vie.
À droite, 3 oeuvres figurent l’Amour à 20 ans, à 40 ans et à 60 ans. Au fond, est représenté « L’île de Cythère » où, selon la légende, est née Aphrodite. Au plafond, Éros est entouré de 4 nymphes : « la Grâce », « la Pureté », « l’Innocence » et « la Fidélité ».
Paul Gervais célèbre le corps de la femme : nymphes aux formes opulentes, baigneuses voluptueuses, coiffées à la mode Belle Époque.
Ses compositions rappellent l’univers des fêtes galantes, très éloigné du décor habituel des salles des mariages, exaltant le mariage civil ou les vertus de la famille.
La salle Henri-Martin
« Les bords de Garonne » mettent en scène Toulouse et ses quais. Dans Les Rêveurs, Henri Martin (1860-1943) a peint les portraits de sa femme, de ses fils et d’amis proches, tel Jean-Jaurès identifiable à son canotier. Ce tableau illustre le travail intellectuel, répondant ainsi par opposition aux « Faucheurs » figurant les travaux des champs.
Le second cycle champêtre représente les quatre saisons et les différents âges de la vie.
Dans sa peinture, Henri Martin utilise la touche libre des impressionnistes, se distinguant ainsi des autres artistes au style plus académique.
La salle des Illustres
Les travaux d’embellissement de la salle des Illustres sont réalisés à la fin du XIXe siècle par l’architecte Paul Pujol (1848-1926).
20 artistes toulousains, peintres et sculpteurs, y participent en représentant divers thématiques : « Les épisodes glorieux de la vie toulousaine », « Toulouse ville des arts et e la culture », et « La défense de la patrie ».
La salle du Conseil Municipal
2 peintres rappellent un épisode de l’histoire locale. Édouard Debat-Ponsan (1847-1913) peint la rencontre – pour certains légendaire ) entre le poète occitan Pierre Goudouli et Molière en 1647, tandis qu’Antoine-Marie Roucole (1848-1918) monte l’entrée de Louis XI à Toulouse en 1463.
Les autres oeuvres proposent une représentation de la ville ou d’un élément de son identité tels la Garonne, le vent d’autan, les violettes ou les productions agricoles de la région toulousaine : le vin et le blé.
34 bustes d’hommes illustres ayant contribué à la gloire de la ville ornent les différents salons d’apparat.
Les plus anciens sont signés par Marc Arcis (1652-1739).
Photos du décor
Situation approximative, donnée à titre indicatif.
Le Capitole
31000 TOULOUSE
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Décors de tournage
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