À propos du lieu de tournage
Suite aux recherches du docteur Esquirol sur la place de la maladie mentale dans les mœurs, l’adoption de la loi de 1838 viendra consacrer la création d’un asile public par département. Jean-Baptiste Delaye et Gérard Marchant, disciple d’Esquirol, établirent en mars 1850 le programme médical de Haute-Garonne.
Jacques-Jean Esquié est choisi pour mener ce prestigieux chantier démarré en 1852 et achevé en 1864. Dans les années 1960, les 25 vieux bâtiments ne sont plus adaptés à la psychiatrie moderne et sont abandonnés au profit de plus modernes.
C’est dans cette partie de l’ancien hôpital que les projets les plus fous peuvent être imaginés : clip ambiance urbex, décor post-apocalyptique, cité ouvrière, poursuite ou… promenade amoureuse bucolique !
Deux axes de symétrie se développent nord-sud et est-ouest. À leur croisement, une cour d’honneur abrite les services administratifs.
À l’ouest, un bâtiment en hémicycle, ayant pour pivot le château d’eau, abrite les ateliers. Ville dans la ville, les patients étaient mis à contribution pour travailler.
L’axe nord-sud est celui des malades, symétrique le long de cours arborées. Les deux ensembles de pavillons, l’un au nord, l’autre au sud, sont consacrés l’un aux hommes, l’autre aux femmes, et se répartissent par type d’affection.
Un système de galeries couvertes assurait une communication avec tous les pavillons, créant un univers universitaire ou carcéral.
Un immense parc complète ce spot. Les larges perspectives et les très longues allées pourraient bien accueillir vos prochains rails de travelling…
Photos du décor
Situation approximative, donnée à titre indicatif.
Centre hospitalier Gérard Marchant
31057 Toulouse
Je suis intéressé par ce décor
Décors de tournage
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